Sur les terres oubliées des Petites Iles de la Sonde
Sur les terres oubliées des Petites Iles de la Sonde
Les carnets de voyages au MAROC
Voici la somme de dix ans de voyages réalisés pendant les quatre saisons.
Comment rendre présentes, logiques, toutes les diversités sans faire un catalogue alphabétique?
Passer de la mer aux plateaux de caillasse (hammadas), par la neige éternelle, les vallées fertiles, les oasis.
De la vallée heureuse à Merzouga. De Tanger à Demnate la ville aux belles femmes? Comment ne pas reprendre les mêmes éternels chemins, sans pour autant négliger les merveilles. Comment écouter la musique de ce Maroc, entendre la poésie qui chante parfois où l’on ne l’attend pas.
Comment sortir des sentiers battus, pour mieux prendre des chemins de traverses.
Le Maroc c’est notre planète en réduction: tout y est, il ne manque rien. Planète signifie vie, il faut donc définir les lignes de vie, suivre ces fleuves dont l’Atlas est le château d’eau, comprendre la lutte pour la vie que les paysans mènent depuis des millénaires dans des jardins suspendus, que les pêcheurs risquent pour quelques poissons: les Imragen sont «le peuple qui mange des coquillages» et les R’Guibats sont «les fils des nuages»,
la langue Amazigh signifie «ce que disent les hommes libres»: donc parole de vérité.
C’est vivre avec cette lumière incomparable de la promesse de l’aube qui fait de chaque jour une journée nouvelle.
Qui donne envie de prendre en compte tous les visages du Maroc, et pas seulement les hauts lieux. Du Rif à Layoun. De Massa à Oujda. D’Asilah à Figuig. Du sommet de la Grande Mosquée de Casablanca aux canyons du Bani. Donner mille et une photos comme Shehérazade inventait mille et une nuit.
En proposant sept grands voyages, notamment dans des régions ignorées ou incomprises et bien sur Marrakech.
Textes de François Pédron