29 Juillet 2015
Ce matin nous visitons tranquillement le village de pêcheurs musulmans sur l’île Marisa. Il y a une forte houle et le bateau tangue. L’accostage avec le zodiac un peu difficile car il y a beaucoup de vagues.


On y voit des cultures d’algues pour agar-agar, mises à sécher sur des filets rectangulaires. Elles sont épaisses, vertes et ramifiées. Comestibles, nous en ferons en salade avec de la papaye verte : peu de goût, mais une consistance intéressante. La spécialité locale semble être le maïs grillé-écrasé. Cela demande une belle dextérité : la femme experte doit griller les grains a point, d’une main lancer le grain et donner de l’autre main un coup de grosse pierre pour l’écraser dans le lourd mortier de pierre noire très dense.


Il y a pas mal de chèvres qui bouffent tout y compris les troncs, des poules, mais pas de cochon. L’eau de lavage est puisée dans les puits du centre du village mais l’eau potable est apportée à dos de cheval. Les hommes sont essentiellement des pêcheurs mais ils sont aussi des bâtisseurs : une grande mosquée est en construction et quelques grandes et belles maisons (en carrelage, héritage portugais sans doute). Il y a une scierie artisanale qui comporte des bois de tek d’environ 30 à 40 ans.






